Ma plume

  Le 17 mai est une date symbolique dans la lutte pour les droits LGBTQ+ à travers le monde. Chaque année, cette journée est dédiée à sensibiliser et à combattre l'homophobie, la transphobie et la biphobie, tout en célébrant la diversité des orientations sexuelles et des identités de genre. Cette journée mondiale, connue sous le nom de Journée internationale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie (IDAHOTB), offre l'occasion de réfléchir aux progrès réalisés et aux défis restants dans la quête de l'égalité et de la justice pour tous. Le choix du 17 mai comme date de l'IDAHOTB remonte à un événement historique majeur : la décision de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de retirer l'homosexualité de la liste des maladies mentales le 17 mai 1990. Cette décision a marqué un tournant dans la reconnaissance des droits des personnes LGBTQ+ et a inspiré la création de cette journée mondiale de sensibilisation et de mobilisation. La Journée internati...

  Aujourd'hui, jeudi 10 février 2000, le temps est beau. C'est ma dernière année de lycée et je vis avec mes parents, mariés depuis 10 ans, ainsi qu'avec mon petit frère Cole. Notre famille n'est pas parfaite, mais jusqu'à ce jeudi, j'étais heureuse. La journée avait bien commencé, avec la finale de l'équipe de foot de mon école prévue pour l'après-midi. Malgré l'hésitation de mes parents, j'ai obtenu leur autorisation pour y assister. J'étais ravie, persuadée que cette journée serait mémorable. Après les cours, mes amis et moi avons préparé notre tenue pour le match. Nous étions toutes excitées à l'idée de soutenir notre équipe. La victoire fut au rendez-vous, et nous avons célébré avec joie. Mes parents m'avaient demandé de rentrer directement après le match, mais l'ambiance festive m'a poussée à désobéir. Nous avons suivi l'équipe jusqu'au lycée pour prolonger la fête. C'est là que les choses ont basculé. Br...

  En Haïti, la vie dans la capitale semble être une existence dans un purgatoire. Les rues obscures, jonchées d'immondices, évoquent un désert absolu. Nous nous sentons comme des prisonniers, incapables de nous déplacer facilement vers d'autres régions, sauf par voie aérienne, la voie terrestre étant entravée par des checkpoints et des hommes armés. Chaque jour, nous risquons nos vies dans une atmosphère de peur constante. Les détonations et les rafales de balles remplissent nos journées de terreur, parfois nous réfugiant sous nos lits dans l'espoir d'y trouver une protection illusoire contre les armes de guerre. Sur les ondes FM des stations de radio, le refrain quotidien reste le même : "Lancer un S.O.S." En tournant le bouton de la radio, on est accueilli par ces appels à l'aide. Les auditeurs, représentant différentes zones, expriment leur détresse. Zone 4, zone 5, zone 10 - tous lancent des SOS désespérés, témoignant de la situation précaire dans laqu...

  Dans la ville de Brons, une légende circule à propos d'une cabane appartenant à une femme surnommée Simone. Autrefois mariée et mère d'une fille nommée Elena, Simone a connu le malheur avec la perte tragique de sa fille, emportée par une maladie rare. Le chagrin a frappé sa famille de plein fouet. Son mari, submergé par la douleur, a sombré dans l'alcoolisme et la violence, jusqu'à ce que les autorités l'arrêtent, laissant Simone seule avec sa peine. Dévastée par ces épreuves, Simone a choisi de se retirer dans une petite cabane, loin du tumulte de la ville. Isolée, elle est devenue une figure énigmatique, suscitant les rumeurs et les superstitions parmi les habitants. Les enfants, nourris de contes sombres, évitaient ses bois, convaincus qu'elle était une sorcière maléfique. Un jour, le destin a lié le sort de Simone à celui de Julie, la fille du maire, qui s'est blessée en jouant dans les bois. Abandonnée par ses amis effrayés par les légendes, Julie a c...

Hier, je me suis levée avec une humeur noire, remplie de colère envers le monde. Sans savoir ce qui m'arrivait, j'ai pris le métro pour me rendre au travail, me plongeant dans ma musique pour essayer de changer d'ambiance. Assise dans un coin, évitant tout contact, une dame âgée est venue s'asseoir près de moi. Elle m'a touchée, j'ai retiré mon casque, et elle m'a offert un sourire. Dans ce sourire chaleureux, j'ai trouvé un rayon de bonheur, une énergie qui m'a apaisée instantanément. Nous avons échangé quelques mots pendant le voyage, puis elle est descendue avant moi. Je ne sais pas si nous nous recroiserons un jour, mais ce matin-là, ce sourire a complètement changé ma journée. Cela m'a rappelé que parfois, un simple sourire peut tout changer. Il peut dissiper les nuages sombres et illuminer même les journées les plus maussades, transformant la morosité en une perspective plus lumineuse.